Les Granges de Purifaing
Il existe à Purifaing des noms de lieu-dit composés de terme Grange, la Grosse Grange, la Vieille Grange et la Neuve Grange. La grange est un bâtiment en bois ou en dur, dans lequel autrefois les habitants des vallées allaient conduire leurs troupeaux pour y manger le foin. L’habitat devint de plus en plus permanent et bientôt un hameau a vu le jour.
Ces fermes se situent en contrebas du col du Singe, en face des Champs Gueuriot.
La Neuve Grange a été construite en 1839 comme annexe de la Grosse Grange, qui elle a été bâtie en l’an XII. Ces maisons ont été ruinées lors des combats de la Libération. Les vestiges de la Vieille Grange se trouvent un peu plus bas, sur le chemin de Menafaing.
La ferme du Grand Jubilé :
La ferme du Grand Jubilé a été détruite en 1944 lors des combats de la Libération. Des pierres gravées portent les inscriptions suivantes : JBP JP CD 1776 et aussi Louis Alphonse Thomas 1912 – 1936.
Cette maison a en effet été habitée en 1912 par la famille Thomas, venant de Puthières avec ses huit enfants. Après la ruine de la ferme en 1944, la famille Amé Thomas, qui y résidait, est partie se réfugier à Puthières.
Au dessus de la ferme du Grand Jubilé, se trouve un cimetière familial construit par René Thomas, qui renferme les tombes de plusieurs membres de cette famille. Jouxtant ce cimetière, a été bâtie la Chapelle Sainte Thérèse en souvenir des habitants de Purifaing depuis le Moyen âge jusqu’à la Libération.
Purifaing :
Poursuivant la route qui, venant du col du Singe conduit à Purifaing, l’on rencontre les ruines de la Verpierre et de la Baraque Ferry, deux maisons qui ont été abandonnées vers 1914.
Dans le hameau que l’on nomme Purifaing au Levant, se trouvaient trois maisons. La ferme Pierrel qui a brûlé en 1913. La ferme Bailly ou Billou qui a été détruite en 1944 lors des combats de la Libération. Enfin la ferme Gérard, qui a servi en été de lieu de colonie de vacances, puis a hébergé une auberge qui n’a été exploitée que quelques années.
La Grange Mougin :
La petite maison Pierrel a été détruite lors des combats de la Libération. On la disait très ancienne, prétendant qu’elle aurait été construite en1550 et qu’un moulin à vent destiné à faire de la farine avait été aménagé dans le hangar.
La grande maison Pierrel est plus récente, puisqu’on lit sur la clef de voûte de la porte cochère la date de 1834 et les initiales NBH. Cette maison sert aujourd’hui de résidence secondaire.
Au delà se trouvent la ruine de la ferme des Prensureux et au dessus les Champs Dolents, où d’après la légende, Louis le Débonaire a exprimé publiquement sa douleur du fait de la mort de son fils. D’autres prétendent que l’objet de sa peine était la révolte de ses fils contre lui.