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Le Plateau au dessus de Saint Augustin

 

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L'étang Pancret : 

Venant de l'ancienne ferme du Faing Melchon dont il ne subsiste plus que le hangar, que l'on nomme le hangar de la ferme Mantelli ou le refuge du Malpoirier,  il faut monter tout droit la corrue qui rejoint le plateau de la Grande Charme pour rejoindre l'étang Pancret. 

Parvenu sur le plat, l'on découvre la ruine de la maison Viry. C'était une très petite ferme construite à proximité de l'étang Pancret. Quand cette habitation a été détruite par incendie, la famille Viry, que l'on surnommait Babotte, est venue s'installer dans la ferme implantée sous le Faing Melchon à proximité du ruisseau. 

Après avoir longé l'étang Pancret en direction de La Forge, on rencontre les ruines de la ferme du Grand Hautré, qui appartenait à la famille Demangeon. Près de la ruine, entre les racines d'un gros sapin, se trouve un puits destiné à recevoir l'eau de pluie. Ce puits, profond d'un mètre environ et de forme circulaire, a été construit en pierres de grés. 

Les limites de parcelles sont marquées soit par des murs de pierres sèches, soit par le creusement de fossés, lorsque le sol était tourbeux.

 

L'étang des Arrêteurs : 

Contrairement à l'étang Pancret, l'étang des Arrêteurs est asséché et la cuvette qu'il occupait a été repiquée de sapins. Les arrêteurs sont des personnes capables de conjurer les sorts que des gens mal intentionnés jetaient dans les temps anciens. 

Au dessus de la fontaine saint Augustin, sur le plateau se trouvent deux ruines de fermes. La première habitation aurait appartenu à Justine Nonon, de son vrai nom Claudot, qui aurait été la mère d'Emile Claudot, l'ancien maire du Tholy. On dit qu'elle est partie à La Forge après l'incendie de sa maison. La seconde bâtisse aurait été une maison forestière. 

Devant cette seconde maison, se trouve un puits destinée à recevoir les eaux de pluie. Ce puits de forme circulaire est formé de pierres de grés. Il est profond d'environ un mètre et quatre marches permettent d'y descendre pour y puiser de l'eau. Pour se procurer de l'eau de source, les habitants du lieu devaient emprunter le sentier qui conduit à la Fontaine Saint Augustin.

 

Marie Bouchetrou : 

Depuis l'étang Pancret, il convient de prendre un chemin à gauche pour rejoindre le Petit Basset.  Dans une vaste clairière, à l'orée de la forêt, apparaît une maison très basse recouverte de tôles ; ce sont les vestiges de l'auberge de Marie Jacquot que l'on surnommait Marie Bouchetrou.

 Marie Bouchetrou est morte à l'âge de 41 ans en 1912. Elle n'était pas mariée, mais avait eu un enfant.  Elle tenait une auberge où les chasseurs, les carriers et les bûcherons aimaient à se retrouver pour boire un verre de goutte. Il y avait aussi, près du mur longeant la forêt, un jeu de quilles. Paul Humbert et Henri Masson racontaient que, jeunes garçons, ils renvoyaient les boules et que, pour les récompenser, les anciens leur payaient la bière.

 Marie Jacquot avait acquis son surnom, lorsqu'un jour où elle était poursuivie par les douaniers, car elle s'adonnait à la contrebande, et s'enfuyait à travers bois, elle tomba dans un puits et resta coincée entre les parois. Les chasseurs, qui en ces occasions ne manquent pas d'humour, la baptisèrent Marie Bouchetrou.

 A la mort de Marie Bouchetrou et jusqu'en 1922, la ferme a été habitée par la famille Mantelli. En ce temps là, les prés étaient fauchés et les fermes environnantes servaient de hangar à foin. On devine en effet sous les buissons d'autres ruines de fermes au sujet desquelles on sait peu de choses.

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