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Le Chantier de Granit Martinoli     (Cleurie)

 

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Antoine Martinoli, né en 1880 à Omegnia en Italie dans la province de Novare, est venu en 1904 dans les Vosges pour  gagner sa vie. Il devint tâcheron dans l’entreprise d’Isidore Etienne, qui exploitait la carrière du Poiry à Bouvacôte.

La famille vécut tout d’abord dans la ferme du Poiry, puis, dans les années 1935, à Cleurie dans une ferme de Liangoutte, qui avait appartenu à Auguste Marcot.

Antoine Martinoli avait trois fils qui avaient appris le métier de carrier, Pierre, Luc et Joseph. Avec Pierre, il ouvrit la carrière de la Tête de la Breuche, au dessus de la ferme du Pré le Haut. Plus tard, celui-ci reprit le chemin de la carrière du Poiry dont il assura l’exploitation.

A Cleurie, Joseph Martinoli dirigea le chantier de granit. Ce chantier comprenait plusieurs bâtiments implantés le long de la route pour permettre un approvisionnement plus aisé en blocs de granit.

Le premier bâtiment abritait la scie qui découpait les blocs de granit de manière traditionnelle à la manière d’un haut fer. Ensuite venaient un baraquement dans lequel on taillait les monuments funéraires, puis un autre plutôt affecté à la taille des bordures.

Le hangar de la ferme, qui abritait la cave à fromage utilisée par Auguste Marcot pour son commerce, fut transformé en atelier de polissage. Devant ce hangar, fut aménagé une plate forme, que l’on dénommait le quai, et qui, surplombant la route, permettait un chargement plus aisé des blocs.

L’entreprise fut au cours des ans modernisée. Annexé au local de la scie, fut construit  en 1962 un bâtiment dans lequel fut mis en place une scie à fils permettant une coupe plus rapide des blocs. En 1970, jouxtant l’atelier de polissage, fut édifié un hangar métallique abritant un atelier de débitage au diamant.

Joseph Martinoli prit sa retraite en 1974 et céda l’affaire à son fils Roland. Il décéda en 1980 à l’âge de 72 ans.

La conjoncture s’avéra défavorable pour les petits chantiers de granit, ce qui entraîna le déclin de l’atelier de Cleurie. Roland Martinoli maintint l’activité de son chantier jusque 1997.

 

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