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Le col du Singe

 

On ignore l’origine précise du nom du lieu-dit le Col du Singe. Il est possible qu’un habitant du lieu aurait rapporté un singe à l’occasion d’une campagne en Afrique du Nord au début du XIXème siècle. Mais cette explication n’est pas certaine. Toujours est-il que le nom ancien n’est pas le col du Singe, mais le Faing la Grue.

 

Le Faing la Grue

La ferme du Faing la Grue a été construite en 1828. Elle était autrefois habitée par Jean François Balland dont la fille Amélie épousa Nicolas Humbert. C’est ainsi que la propriété passa par mariage à la famille Humbert.

La ferme du Faing la Grue fut détruite le 30 septembre 1944, pendant les combats de la Libération, à la suite d’un bombardement par les troupes américaines.

Le lieu-dit Faing la Grue me paraît dériver du terme de gruyer, qui désignait un agent forestier. La maison aurait donc été dans le passé une maison forestière. Quant au mot Faing, il désigne une propriété, un finage.

Non loin du col du Singe, sur la route de Purifaing, se trouve la croix Jeangine, une des plus belle croix de la vallée. Elle rappelle la mort accidentelle d’un débardeur, qui s’étant porté à la commande de frein, a été écrasé contre le talus par son chariot, qui au virage a glissé. On peut lire sur le socle de cette croix l’épitaphe suivante : « DOM Cette croix est posée à l’honneur de NSJC par Barbe Delon V(euve) Del Humbert. L’an 1806 »

 Il existe dans les environs une autre croix remarquable, la croix de la Couare, le long du chemin qui descend vers la Flaconnière. Elle rappelle qu’au cours du XVIIIème siècle un loup aurait dévoré deux enfants à cet endroit.

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Le Savoyen :

Le lieu-dit Le Savoyen tire son nom du souvenir d’un savoyard qui aurait résidé à cet endroit. Il y avait trois maisons en ce lieu.

La maison forestière a été construite dans le courant du XIXème siècle, après l’incendie de la maison forestière du Faing Galand à la Grande Charme. Elle fut habitée par des gardes forestiers jusqu’en septembre 1944, lorsqu’elle fut détruite par les obus américains lors des combats de la Libération. 

La ferme Jeangeorges, qui se trouvait en face de la maison forestière, a été anéantie par incendie un peu avant 1914. La ferme Penonne, qui se trouvait un peu plus loin en direction de Purifaing, fut détruite également en septembre 1944 à la Libération.

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Les champs Gueuriot : 

Ce sont les champs du grillon. Il y avait autrefois trois maisons à cet endroit. Deux d’entre elles étaient reliées par un aqueduc qui traversait en biais le chemin, ce qui tend à indiquer que l’une avait été le hangar de l’autre. Aujourd’hui, elles sont toutes en ruines, les habitants des lieux ayant abandonné leurs maisons avant 1914. 

Au dessus des propriétés des Champs Gueuriot s’avancent des falaises de grès et se cachent des abris sous roches, comme aux Bancs de la Mousse. Le Père Jacquinot, qui dans l’Entre deux Guerres s’est passionné pour les recherches archéologiques, a fait d’intéressantes découvertes dans les environs.

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