La Pierre Le Lièvre
En poursuivant la route qui, depuis la chaussée de l’étang de l’Abime, se dirige vers les Trois Rupts et Le Tholy, nous rencontrons plusieurs ruines au bord du chemin.
Tout d’abord l’ancienne ferme de Charles Louis, qui faisait autrefois café, dissimulée dans un groupe de buissons.
Plus loin, à gauche d’une passée communale marquée par deux murs de pierres sèches, la ruine de la maison de Reinette des Tourbières, dont le nom était Pierrel. A droite de cette passée communale, mais toujours à gauche du chemin, se trouvent les vestiges de la maison d’un nommé Durand, que l’on appelait le marchand de chiens, parce qu’il possédait deux gros chiens. En 1914, les prés alentour étaient encore fauchés.
Lorsque l’on parvient au croisement avec le chemin de Tendon, nous apercevons, à droite de ce chemin, la propriété de la Pierre Le Lièvre avec en son milieu les ruine de la ferme, autrefois habitée par une famille Viry, les ancêtres de Henri Masson. On raconte que la grand’mère Viry allait jusqu’au Houssot pour puiser l’eau dans des citernes naturelles qui recueillaient l’eau de pluie, car la ferme ne disposait pas de source.
A proximité de la ferme, se trouve la Tête du Houssot, qui est une modeste éminence. Le lieu-dit Le Houssot évoque la présence de houx sur ce plateau. Il y a encore à cet endroit un ensemble de roches, qui forme une figure ressemblant à un lièvre, c’est la Pierre Le Lièvre.
Célestin Méline, dans son ouvrage « Les Montagnards Vosgiens », avance l’idée que des hommes préhistoriques auraient utilisé ces pierres comme atelier de taille de silex ou bien auraient pratiqué sur ces pierres à cupules des sacrifices d’animaux.