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L’assèchement d’une tourbière

 

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La recherche de nouvelles terres à exploiter témoigne d’un accroissement de la population rurale au milieu du XIXème siècle. Les communes ont parallèlement désiré augmenter leurs ressources en valorisant leurs terres incultes. Elles ont alors mis en location les pâturages communaux, notamment les parcelles feigneuses situées sur le plateau de la Grande Charme, pour à terme en faire des terres à bois. 

C’est ainsi que la commune de La Forge a décidé, par une délibération du conseil municipal en date du 18 août 1841, d’autoriser la création d’une prairie au lieu-dit Le Faing Galand dans une feigne d’un hectare environ située dans ses bois communaux. 

Le conseil municipal a constaté que cette feigne ne produisait aucun bois. Il a donc proposé de faire des saignées pour l’assécher afin, après quelques années, d’y repiquer des épicéas. 

Dans ce but, il a estimé que le moyen le plus avantageux pour la commune était de louer cette feigne par la voie des enchères publiques et de charger le locataire d’y faire des fossés d’assainissement pour y faire un pré. 

Il a donc demandé à l’autorité préfectorale l’autorisation de louer cette feigne par enchères publiques pour huit ans consécutifs et d’imposer au preneur, s’il y en a un, la charge de faire les fossés et de repiquer les quantités d’épicéas.

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